Comprendre et interpréter une image

Mettre en œuvre – régulièrement, de la PS à la GS - les ateliers de compréhension d’images selon le protocole proposé ci-dessous en faisant varier les supports :

  • une page illustrée d’un album
  • une affiche publicitaire
  • une photo ou une carte postale d’un paysage

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Développer la fonction imageante

Des activités à conduire régulièrement de la PS à l’entrée au CP

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Les images sont étalées de manière visible et observées d’abord silencieusement. Ensuite, les élèves décrivent à tour de rôle ce qu’ils voient sur les images. Dans un premier temps, l’enseignant laisse les élèves proposer leur mode de classement, et de le justifier (les gentils/les méchants, ce que j’aime/ce que je n’aime pas, etc...) ; dans un second temps, il indique le critère correspondant à l’activité choisie. Tous les classements doivent être explicités, et la place de chaque élément justifiée. Pour chacune des activités de classement proposé, il sera demandé aux élèves, en toute fin d’activité, d’imaginer « dans sa tête » une autre image possible à ajouter dans chaque « boîte » et de la décrire à ses camarades.

1. Classement d’images diverses selon le nom des éléments représentés (dès PS-MS)

Support : diverses représentations (dessins, photos, images extraites d’albums...) de loups, de chats, de maisons, de châteaux….

La question est : « ils ne se ressemblent pas, mais ils s’appellent pareil , rassemblons-les»


2. Classement d’images diverses selon une caractéristique commune (dès fin PS-MS)

Support : des images d’objets divers de la même couleur, des images de jouets de la même forme, des images d’objets de la même matière (bois, pierre...)…

La question est : ils ne s’appellent pas pareil, comment peut-on les rassembler ?


3. Classement d’images diverses selon l’hyperonyme (dès fin PS-MS- GS)

Support : des images de différents animaux, de différents véhicules, de différentes plantes, de différents jouets…

La question est : ils sont tous différents, comment peut-on les rassembler ?


4. Classement d’images selon l’action représentée (dès MS et jusqu’au début du CP)

Support : des images de personnages différents effectuant la même action (ils mangent tous, ils dorment tous, etc. ) / des images d’objets divers qui roulent (une voiture, un ballon, une boule…) / des images d’objets ou animaux qui volent (un avion, un oiseau, un hélicoptère…)

La question est : que font-ils qui se ressemble ?


5. Classement d’images selon le lieu où se déroule l’action représentée (dès MS et jusqu’au début du CP)

Support : des images représentant des personnages en action dans des lieux communs mais non dessinés (une école : une maîtresse écrivant au tableau, des élèves jouant aux billes, un élève lisant un livre … un jardin : une dame cueillant une rose, un jardinier arrosant des tomates, etc.)

La question est : où peuvent-ils être ? Rassemblons ceux qui sont dans un même endroit

Les images sont déjà réunies dans des « boîtes ». L’enseignant demande aux élèves d’identifier le critère commun à tous les éléments de chaque boîte, puis de compléter les collections, soit en ajoutant une image piochée dans un paquet supplémentaire, soit en imaginant puis en décrivant un nouvel élément qui pourrait en faire partie (activités 1 et 2). Une troisième activité consiste à identifier une image « intrus » d’une collection déjà constituée.

  1. Des classements sont proposés, il s’agit d’en déterminer le point commun puis de les compléter en puisant dans une nouvelle série d’images (dès PS-MS)
  2. Des classements sont proposés, il s’agit d’en déterminer le point commun puis de les compléter en décrivant un nouvel élément « qu’on imagine dans sa tête » (dès MS)
  3. Des classements sont proposés, il s’agit d’en déterminer le point commun puis d’en éliminer l’image intrus (dès fin PS-MS)

Les images sont exposées de manière visible et observées silencieusement. Un élève, à tour de rôle, décrit une image de son choix et invite ses camarades à la désigner. Dans le cas où les images sont assez proches (une grande maison/ une petite maison), on fera remarquer qu’il ne suffit pas de dire « une maison » pour identifier l’image. Dans le cas des images plus complexes, on s’attachera à la précision de l’énoncé pour la désignation de l’image.

En fonction du choix des images, ces activités peuvent être conduites dès la PS et poursuivies en GS, voire, si besoin, jusqu’au début du cours préparatoire.

Pour les deux types d’activités proposées ci-dessous, on alternera deux situations réciproques :

  • La désignation de l’image (par un élève) à l’écoute de l’énoncé produit par un camarade
  • La construction (par un élève) d’un énoncé correspondant à l’image désignée par un camarade

Dans les deux cas, les « réponses » sont validées par le groupe, avec l’aide bienveillante de l’enseignant.

La responsabilité des éventuelles erreurs observées sera explicitée : ai-je bien décrit l’image ? ai-je bien écouté l’énoncé de mon camarade? ai-je bien observé tous les détails de l’image ? Etc...


1. Désigner l’image décrite par un camarade/ Décrire l’image désignée par un camarade : Nom + qualifiant (D + N + ADJ ou D + N + CDN)

Support : une série d’images d’abord assez différentes (PS), puis de plus en plus proches (MS)

Exemple : un grand château – une grande maison – la petite maison – une maison en ruines – un château de sable – une maison en bois…


2. Désigner l’image décrite par un camarade/ Décrire l’image désignée par un camarade : (énoncé en extension : du GN à la phrase complexe)

Support : des images représentant le même personnage, mais de manière de plus en plus précise

Exemple : un loup (stylisé) – un loup noir – un gentil loup noir – un gentil loup noir avance – un gentil loup noir avance vers un lapin – un gentil loup noir avance vers un méchant lapin…